LaFête de Neuilly, baptisée également Fête à Neu-Neu, est une fête foraine très populaire de Neuilly-sur-Seine créée par un décret impérial de Napoléon I er en date du 10 juin 1815 [2], [3], à la suite d'une demande de l'abbé Jean-François Delabordère, maire de Neuilly.Elle établit la première fête patronale de l'église Saint-Jean-Baptiste.
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zlvNii. La construction de l'église Saint-Laurent de Nogent-sur-Seine a commencé pendant la guerre de Cent Ans, l'année 1421 exactement. Cette année-là, on entreprit d'élever l'abside et le chœur. En 1500, on continua avec la nef, les bas-côtés et les chapelles latérales nord et sud. Ce n'est qu'en pleine Renaissance, en 1551, que l'on commença la construction des bas-côtés du chœur et des chapelles qui les bordent. Au niveau architectural, l'église présente un grand intérêt celui d'une construction interrompue, sans doute par manque de financement. Les piliers, que ce soit dans la nef, les bas-côtés ou le chœur, semblent coupés ils sont prêts à recevoir la suite de l'élévation... qui n'est jamais venue. Ces interruptions sont bien visibles sur les photos de cette page. Le deuxième intérêt de l'église concerne son côté artistique. Commencée en 1421, à l'époque du gothique tardif, elle a vu son chœur s'enrichir, en 1551, de chapelles nord et sud conçues dans un beau style Renaissance, que ce soit à l'intérieur ou sur les façades extérieur de l'édifice. Le côté artistique de l'église Saint-Laurent est rehaussé par la présence de nombreux tableaux, la plupart inscrits au titre des Monuments historiques, et souvent anonymes. Cette page en reproduit une bonne partie. Il faut signaler aussi la présence de grandes statues de plâtre dues aux maîtres locaux Paul Dubois, Alfred Boucher, Marius Ramus. Enfin, l'orgue de tribune et son magnifique buffet de style Renaissance méritent d'être signalés. Vue d'ensemble de l'église Saint-Laurent à Nogent-sur-Seine Sur le mur est de la nef, la fresque date du XVIIe siècle. Architecture. Longueur de l'église 52 mètres ; largeur 30 mètres et hauteur de la nef 16 mètres. Voir la toile de Vernet Le Livon» avec l'église Saint-Laurent au musée Paul-Dubois-Alfred-Boucher de Nogent-sur-Seine. On voit, dans le haut de la photo ci-dessus, que les piliers de la nef ont été interrompus. Ils reçoivent les charpentes de la voûte selon un dispositif architectural qui n'a rien d'orthodoxe. De toute évidence, les plans initiaux de l'architecte prévoyaient une voûte en pierre plus élevée que la simple voûte en bois qui recouvre la nef. Ces piliers interrompus se voient aisément sur les photos de la nef, des bas-côtés et du chœur. Y a-t-il eu un problème de financement une fois la guerre de Cent Ans terminée? Un problème qui a contraint l'architecte ou son successeur à rabattre les prétentions architecturales de l'église? En général, ces problèmes de financement touchaient moins les chapelles latérales car elles étaient privées financées et meublées par les riches bourgeois de la ville, elles pouvaient à l'occasion accueillir un caveau familial. Même s'il fallait attendre un siècle ou deux pour les construire, elles finissaient toujours par l'être voir le cas de la cathédrale d'Amiens. Ce n'était pas le cas pour les élévations de la nef ou pour la voûte dont la construction ne se traduisait pas par un bénéfice tangible pour le donneur. LES CHAPELLES LATÉRALES DU BAS-CÔTÉ SUD LA CHAPELLE LATÉRALE SUD SAINTE-MADELEINE» Le Martyre de saint Laurent» Max Ingrand Détail L'empereur Valérien assiste au supplice. - À GAUCHE Agonie du Christ» Anonyme, XVIIe siècle. Saint Bruno» Anonyme, XVIIe siècle, huile sur toile Copie du tableau de Pier Francesco Mola, la Vision de saint Bruno, peinte vers 1663-1666. Saint Bruno est ici peint en habit de chartreux. Sainte Geneviève Anonyme, marbre XVIIe siècle. Saint Bruno», détail Anonyme, XVIIe siècle, huile sur toile. La toile anonyme de Saint Bruno» est une copie du tableau de Pier Francesco Mola, la Vision de saint Bruno, peinte vers 1663-1666 et exposé au Getty Museum de Los Angeles. La toile présente le saint dans une posture riche en symboles le corps à terre et le bras levé vers le ciel. On pourra voir avec intérêt une disposition semblable quoique dans un contexte différent dans le Christ au jardin des Oliviers d'Eugène Delacroix à l'église Saint-Pierre-Saint-Paul à Paris, 4e. La statue de sainte Geneviève, est en marbre et date du XVIIe siècle. À cette époque, on la regardait comme une Vierge à l'Enfant. À la Révolution, elle devint allégorie de la Justice. Elle retrouva sa vocation religieuse de sainte au XIXe siècle. Source panneau dans la nef. L'ABSIDIOLE SUD ET LES CHAPELLES DU CHŒUR CÔTÉ SUD Vue d'ensemble de l'absidiole sud chapelles du chœur côté sud Cette partie de l'église a été commencée en 1551 tout comme l'absidiole nord. Conversion de Marie-Madeleine» Auguste Barthélemy Glaize, 1844, huile sur toile. La toile ci-dessus intitulée la Conversion de Marie-Madeleine» est présentée comme appartenant au style pompier», un style qui fleurit en France et en Europe vers le milieu du XIXe siècle. Au-delà des définitions habituelles du terme pompier en matière d'art, on constate que le peintre a illustré ce thème bien connu du Nouveau Testament d'une manière un peu simpliste, comme un bon élève. Certes, Glaize sait dessiner et peindre, mais de sa toile ne ressort aucun génie. Il n'y a aucune recherche dans les mouvements, dans les expressions des visages ou la disposition des personnages. Rassurons-nous, tout le monde est là Jésus, Marie-Madeleine, les auditeurs, les arbres ainsi que l'arrière-plan. Mais la toile n'a pas de souffle. Le tableau, de style symboliste, du Moïse mourant en vue de la terre promise, donné plus bas est bien différent. Statue de la Vierge Calvaire du XVIIe siècle. Statue de saint Jean Calvaire du XVIIe siècle. Moïse mourant en vue de la Terre promise» Eugenio Teixera, XIXe siècle, huile sur toile L'inscription en arabe, sur le pourtour du cadre, signifie Dieu unique». La construction de l'église Saint-Laurent a commencé en 1421, en pleine guerre de Cent Ans. Nogent-sur-Seine se trouvait alors dans le domaine anglo-bourguignon. On peut s'étonner que la paroisse ait trouvé un financement pour bâtir une nouvelle église en un temps où le peu d'argent disponible semblait devoir se diriger vers les armées et la guerre. En fait, la construction de nouvelles églises et la reconstruction d'églises partiellement détruites par les sièges, les armées de passage ou les bandes d'écorcheurs n'ont pas attendu la fin des combats, c'est-à-dire l'année 1453, pas plus que la fin officielle de la guerre, c'est-à-dire le traité de Picquigny entre Édouard IV d'Angleterre et Louis XI en 1475. On trouve une analyse intéressante de ce phénomène dans un article de la Revue d'histoire de l'Église de France paru en 1934 La reconstitution des églises après la guerre de Cent Ans» d'André Lesort. Peu avant 1453, les combats ont connu une trève de cinq ans signée à Tours en 1444 entre Charles VII et Henri VI. Le roi de France prit aussitôt des mesures pour relancer l'activité économique. Au niveau du Clergé, cela se traduisit pas la récupération des terres de certaines abbayes, la mise en culture de domaines restés en friches et... la réactivation des redevances des paysans. En mars 1449, les Anglais s'emparent de la ville de Fougères, proclamant ainsi la fin de la trève. Mais les combats où les Anglais seront sans cesse battus par une armée royale bien réorganisée ne vont pas reprendre partout. Certaines régions du royaume, comme la Bretagne dès 1395, connaissaient déjà la paix. ==> Suite plus bas La remarquable voûte polychrome de la chapelle Saint-Nicolas absidiole sud. Les blasons des mariniers, à qui elle est dédiée, ornent les parties de la voûte. Suite ==> D'autres contrées, comme la haute Auvergne, choisissaient de signer des pactes avec les Anglais ou les bandes de pillards pour s'assurer la paix et la sécurité... moyennant finances évidemment. Une fois que la sécurité était assurée, on se remettait à bâtir. Dans les régions plus exposées comme le Nord, il arrivait souvent que les gens acceptent de verser des offrandes pour la reconstruction d'églises à condition de bénéficier d'indulgences. André Lesort souligne que la reconstruction matérielle et la restauration religieuse n'avaient pas attendu la trêve de cinq ans pour reprendre vie. Au plus fort de la guerre, Charles VII accorde aux villes des privilèges destinés à favoriser le relèvement de leurs remparts et le rétablissement de leurs finances», écrit-il. Il cite un certain nombre de villes concernées Issoudun dès 1423, Orléans et Mehun-sur-Yèvre en 1430, Montargis en 1431, Melun en 1433. Le premier acteur de cette reconstruction n'est autre que le roi. Il impose la sécurité il fait pendre un capitaine de routiers, bâtard de Bourbon, pour montrer qu'il ne plaisante pas. En 1447, par une déclaration royale, les établissements religieux récupèrent leurs droits de haute justice et remettent leurs terres en censives. Bientôt, on va pouvoir reborner les propriétés, un bornage bien mis à mal par les dévastations et les abandons. Charles VII, puis Louis IX à partir de 1461, concèdent des privilèges fiscaux ou créent des impôts spéciaux en faveur des églises. En 1482, Louis XI fait créer une foire commerciale dont bénéficie l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés pour compenser la diminution de ses revenus par suite de guerre. Après le rôle du roi de France, André Lesort dresse la liste des personnalités intervenant dans la remise en état des églises de France le pape, le légat pontifical, les évêques, les archidiacres. Il insiste particulièrement sur les vicaires généraux et les archidiacres, les deux acteurs les plus dynamiques. Ceux-ci interviennent directement sur le terrain, secouant leur monde en brandissant parfois la menace de l'excommunication si les choses ne vont pas assez vite. Enfin, à tout cela il faut ajouter les dons des seigneuries laïques pour restaurer les églises situées sur leurs domaines, des seigneuries qui ont pourtant, fait remarquer André Lesort, plus souffert de la guerre que le Clergé et la bourgeoisie. Source La reconstitution des églises après la guerre de Cent Ans» d'André Lesort. In Revue d'histoire de l'Église de France, tome 20, n°87, pp 177-215. LES CHAPELLES DU BAS-CÔTÉ NORD LA CHAPELLE LATÉRALE NORD DES TRÉPASSÉS Chapelle latérale nord des Trépassés et sa Piéta. Saint Jérôme au désert» Barbieri Giovanni Francesco dit Le Guerchin XVIIe siècle, huile sur toile. Dans la toile de Saint Jérôme au désert du Guerchin, le visage très expressif de saint Jérôme - si bien rendu par la main du maître - est à rapprocher du visage du même saint dans une toile sur le même thème exécutée par Camille Corot et visible à l'église Saint-Nicolas-Saint-Marc de Ville-d'Avray, près de Paris. Cette toile, intitulée Saint Jérôme dans le désert et offerte par Corot à l'église, montre un regard extatique des plus intéressants. LA CHAPELLE DE LA VIERGE DANS LE BAS-CÔTÉ SUD Le Triomphe de la Vierge» Tableau d'un peintre anonyme Huile sur toile Fin du XVIe - début du XVIIe siècle. Le Triomphe de la Vierge», détail la Vierge sur son char. La grande toile du Triomphe de la Vierge 2,7 m sur 2,2 m possède une iconographie Renaissance. Le char est précédé de l'empereur Constantin qui porte la Croix. Les peuples prosternés rendent hommage à la Vierge. Le dernier plan pourrait représenter la cité de Jérusalem. Source panneau dans l'église. LE TRANSEPT NORD ET LES CHAPELLES NORD DU CHŒUR Le Père céleste dans un tableau anonyme représentant le Christ et sa croix. LE RETABLE DE LA VIERGE DANS LE BAS-CÔTÉ NORD DU CHŒUR LA NEF, LA CHAIRE À PRÊCHER ET LES PEINTURES MURALES DU XVIIe SIÈCLE LE CHŒUR DE L'ÉGLISE SAINT-LAURENT Le chœur de l'église Saint-Laurent est la partie de la plus ancienne de l'édifice. Ses peintures murales sont du XIXe siècle. La construction de l'église a en effet commencé par l'abside et le chœur au début du XVe siècle. L'ORGUE DE TRIBUNE ET SES BUFFETS DES XVIe ET XVIIIe SIÈCLES Les sculptures Renaissance dans la partie haute du positif 1768. L'orgue de tribune est riche d'un très beau buffet Renaissance, qui rappelle celui de l'église Saint-Pierre à Dreux. Le grand buffet a été construit par Vrey en 1587. Le buffet du positif est daté de 1768. La tribune de bois, où est installé l'ensemble, est également remarquable. Boiseries sur la tribune de bois. Le plafond à caissons sous la tribune qui supporte l'orgue. La nef et le bas-côté nord vus depuis le chœur. Documentation Dictionnaire des églises de France», éditions Robert Laffond, 1971, article sur l'église Saint-Laurent de Pierre Pietression de Saint-Aubin + La reconstitution des églises après la guerre de Cent Ans» d'André Lesort. In Revue d'histoire de l'Église de France + notice sur l'église disponible dans l'avant-nef. ++++++++++++
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