Parla cheminée, par la cheminée, Il s'appelle Père Noël Par la cheminée, il descendra du ciel Il apporte des joujoux, Y’en a plein sa hotte, Y’en a plein sa hotte, Il apporte des joujoux, Y’en a plein sa hotte et c'est pour nous! Dans la forêt les animaux Dans la forêt les animaux auront tous un petit cadeau 1. L’écureuil veut Pourun séjour insolite et écologique ! Nos écolodges, nos cabanes dans les arbres, nos tiny house ou bien encore nos roulottes se confondent parfaitement avec la nature. Construits à partir de matériaux naturels, locaux ou de récupération, ces hébergements atypiques sont reconnus pour leur faible impact sur l’environnement. Unvrai rêve de gosse ! Le panier petit-déjeuner livré à dos d'âne ! Pour bien commencer la soirée, un panier apéritif de bienvenue est offert à tous les cabaneurs. Pour le dîner, vous pouvez réserver un panier repas composé de produits de la région, à savourer sur votre terrasse ou dans votre cabane. Le matin, vers 8h30, tournée du petit-déjeuner ! Les deux ânes se Dansla forêt, les animaux Auront tous un petit cadeau. (bis) L’écureuil veut des noisettes. (bis) Refrain : Venez tous sous le sapin Le père Noël viendra bien. (bis) Dans la forêt, les Écouteet trouve les animaux de la forêt est un petit paquet Boom pour pratiquer le vocabulaire relié aux animaux de la forê . Écoute et trouve les animaux de la forêt est un petit paquet Boom pour pratiquer le vocabulaire relié aux animaux de la forêt. Les élèves doivent écouter l'audio et trouver de quel animal il s'agit. Essai gratuit: https://wow.boomlea. Belgique; France Lidée de la collection textile TROLLDOM m'a paru fantastique. Les animaux de la forêt ont toujours eu un petit côté magique pour moi. Ça a été une sorte d'honneur de pouvoir dessiner ses motifs pour les bébés et leurs parents. J'espère que le résultat vous donnera envie de faire le lit pour votre enfant et que ce petit bout de chou Apprendreà choisir le bon emplacement, à récolter les matériaux adéquats, à aménager l'intérieur de son coin de verdure : sièges, tables, hamac, stores. Avec 50 réalisations clairement expliquées, illustrées de plans et de dessins techniques, ce livre mêle conseils pratiques, modes d'emploi et informations sur la forêt. Deuxièmement elle a pu passer l’hiver dans la forêt et se nourrir. Troisièmement, il a survécu parmi les animaux sauvages et les prédateurs. Oui, la vache vivait parmi un troupeau de cerfs. Et ils pensaient qu’elle était l’une des leurs. Bonnie 21oct. 2016 - Paroles de la chanson Noël en forêt : Dans la forêt, les animaux Auront tous un petit cadeau. L’écureuil veut des noisettes. Venez tous sous le sapin Le père Noël viendra Auronttous un petit cadeau. L’écureuil veut des noisettes (bis) Venez tous sous le sapin Le Père Noël viendra bien. Venez tous sous le sapin Le Père Noël viendra bien. Dans la forêt les sQXuI5. Les Indiens Achuar montrent qu’une autre relation à la nature est possible. Pour l’anthropologue Philippe Descola, il est temps de penser un monde qui n’exclut pas l’eau, l’air, les animaux, les plantes… Il faut parfois partir, quitter son monde, pour mieux en cerner les contours. Il y a quarante ans, l'anthropologue Philippe Descola, aujourd'hui professeur au Collège de France, a laissé derrière lui Paris, la France et l'Europe pour une immersion de trois ans chez les Indiens Achuar, en Amazonie. L'aventure intellectuelle du jeune philosophe gauchiste faisait soudainement un pas de côté » elle allait conduire Descola dans les méandres d'une réflexion fascinante sur la façon dont les sociétés humaines conçoivent les relations entre humains et non-humains et composent » ainsi leurs mondes. Car il n'existe pas, malgré les apparences, un monde donné qui serait le même pour tous, mais des mondes, dont chaque être humain ou non humain, ou chaque collectivité, a une vision et un usage particuliers, liés à son histoire et à ses aptitudes physiques. Ces mondes se recoupent, se superposent ou se différencient. Etudier les principes de leur composition », c'est tout l'art de l'anthropologue ! Neuf ans après son chef-d'œuvre – Par-delà nature et culture –, Descola revient, dans un livre d'entretiens – La Composition des mondes –, sur le grand arc parcouru. Et jamais le pas de côté » initial n'a semblé aussi pertinent pour affronter les grands problèmes contemporains. Quand vous étiez jeune, aviez-vous déjà l’idée de cette diversité des mondes ?Non, elle m'est venue progressivement. Avant de partir sur le terrain, j'étais, comme beaucoup de jeunes de ma génération, un militant d'extrême gauche pour qui le problème immédiat était la révolution, pas la diversité des façons de vivre. Les questions écologiques étaient secondaires, voire réactionnaires », car elles détournaient du combat véritable la fin de la domination capitaliste. Pourtant, j'avais conscience qu'il existait des mondes différents du mien. C'est d'ailleurs ce qui m'a fait quitter la philosophie universitaire, qui, à mes yeux, se posait trop de questions sur elle-même et reprenait inlassablement les mêmes problèmes depuis l'Antiquité grecque. Il m'a tout d'un coup semblé préférable d'examiner comment certains peuples répondaient, dans leurs modes de vie, plutôt que dans un discours théorique, aux questions que nous nous posons tous. © James MORGAN/PANOS-REA “Depuis des millénaires, les Amérindiens modifient la composition de la forêt.” Quel rôle ont joué dans votre décision de partir les menaces qui pesaient sur l’environnement ?Dans les années 60 et 70, on ne parlait pas du tout du climat, de l'érosion ou de la biodiversité le nucléaire était le point de fixation des questions environnementales. Or, ce que je vais découvrir en Amazonie, c'est le processus de destruction des environnements que l'on qualifie de naturels »... mais qui sont en partie le produit d'actions humaines, comme l'ont montré mes travaux et ceux d'autres anthropologues. Depuis des millénaires, en effet, les Amérindiens modifient la composition de la forêt. Ils l'ont transformée en macro-jardin, en plantant un peu partout des espèces utiles aux humains. Du coup, lorsqu'ils déforestent, les grands propriétaires terriens dévastent l'Amazonie sur plusieurs plans ils anéantissent les conditions de vie des peuples locaux ; ils réduisent la biodiversité ; ils détruisent les sols privés du couvert forestier ce qui entraîne des conséquences en chaîne sur le climat local ; et ils mettent fin à un système de fabrication de l'environnement tout à fait original. Spécial Brésil “Les Indiens d'Amazonie vivent dans un monde qui leur a été volé”, Eduardo Viveiros de Castro Ce départ chez les Achuar, c’était aussi l’aventure...L'enquête ethnographique, c'est un saut dans l'inconnu, tellement excitant. Etre transporté dans un monde ou rien n'est familier – ni l'environnement, ni le langage, ni les techniques – est un privilège extraordinaire. On se dépouille de ses oripeaux, on endosse la vie des autres... J'ai rejoint une population qui avait longtemps refusé tout contact pacifique avec l'extérieur et n'avait croisé les premiers missionnaires que peu de temps avant mon arrivée les ethnologues arrivent toujours après les missionnaires !. Dans ce type d'enquête, on ne sait jamais pour combien de temps on part, on espère juste rester le plus longtemps possible, parce que c'est indispensable pour comprendre les gens qu'on va étudier. Moi, il m'a fallu trois ans, de 1976 à 1979. Qu’apportiez-vous dans vos bagages ?Nous – c'est-à-dire mon épouse et moi, car nous avons fait une grande partie de cette expérience en couple – avions avec nous une petite marmite et 2 kilos de riz, de quoi tenir trois jours une fois que notre guide nous aurait lâchés. Et quelques cadeaux des choses utiles, hameçons, cotonnades, fil à pêche... et des perles de verre. Des collègues amazonistes » – et Claude Lévi-Strauss lui-même – m'avaient averti que les perles remportaient un grand succès. Le premier contact effectué, nous nous sommes établis dans un village – où l'habitat était d'ailleurs très dispersé – avant d'élargir notre périmètre. Ce que j'ai d'abord considéré comme une croyance était en réalité une manière d'être au monde» dit Philippe Descola à propos de l'animisme des Achuar. © James MORGAN/PANOS-REA “Mon épouse et moi appartenions à une nouvelle catégorie’...” Qui étiez-vous, pour les Achuar ?Ils avaient très peu de contacts avec l'extérieur, n'avaient jamais voyagé, et ne possédaient évidemment pas de télévision. Les Blancs avec lesquels ils avaient eu à traiter étaient des militaires, des commerçants itinérants, ou bien des missionnaires. Mon épouse et moi appartenions à une nouvelle catégorie », et les Achuar ne savaient pas vraiment, au début, où nous ranger. Ils voyaient les Blancs comme des tribus analogues à la leur, mais disséminées dans la forêt, un peu plus loin que celles avec lesquelles ils avaient l'habitude d'échanger – ou de se battre. Ces tribus étaient caractérisées par leurs tenues et leurs coiffures, comme les militaires équatoriens en uniforme et les missionnaires américains en chemisette à manches courtes et jean. Comme nous portions les mêmes Pataugas, des sacs à dos de la même couleur et des Opinel identiques – tous achetés au Vieux Campeur, à Paris –, cela faisait de ma femme et moi les membres d'une même tribu aux yeux des Achuar... Avec le recul, je crois que nous avons été bien reçus par ces derniers parce que nous leur fournissions une distraction. Ils nous posaient plus de questions que nous ne leur en posions ! Comment définir l’animisme, qui, selon vous, caractérise la relation des Achuar avec la nature ?L'animisme est la propension à détecter chez les non-humains – animés ou non animés, c'est-à-dire les oiseaux comme les arbres – une présence, une âme » si vous voulez, qui permet dans certaines circonstances de communiquer avec eux. Pour les Achuar, les plantes, les animaux partagent avec nous une intériorité ». Il est donc possible de communiquer avec eux dans nos rêves ou par des incantations magiques qu'ils chantent mentalement toute la journée. A ceci s'ajoute que chaque catégorie d'être, dans l'animisme, compose son monde en fonction de ses dispositions corporelles un poisson n'aura pas le même genre de vie qu'un oiseau, un insecte ou un humain. C'est l'association de ces deux caractéristiques, intériorité » et dispositions naturelles », qui fondent l'animisme. Vous voilà fort éloigné de votre boîte à outils européenne...Chez nous, en effet, seuls les humains ont une intériorité, eux seuls ont la capacité de communiquer avec des symboles. En revanche, côté physique, tous les êtres – humains comme non humains – sont régis par des lois physiques universelles identiques nous habitons le même monde », les lois de la nature sont les mêmes pour tous, que l'on soit homme, insecte ou poisson. Entre les Achuar et moi s'exprimaient donc deux façons totalement différentes de considérer les continuités et discontinuités entre l'homme et son environnement. © James MORGAN/PANOS-REA “Les femmes Achuar traitent les plantes comme si c’étaient des enfants.” Quelles sont les conséquences concrètes de cette conception du monde pour les Achuar ?Les femmes Achuar traitent les plantes comme si c'étaient des enfants. Et les chasseurs traitent les animaux comme si c'étaient leurs beaux-frères. Dans cette société, ce ne sont pas les classes sociales ou les catégories de métiers qui distinguent les êtres entre eux, mais leurs liens de parenté, et plus précisément la distinction entre parents consanguins et parents par alliance. Les plantes sont traitées comme des consanguins des enfants, alors que les animaux chassés par les hommes sont des beaux-frères. Voir les Achuar traiter les plantes et les animaux comme des personnes m'a bouleversé ce que j'ai d'abord considéré comme une croyance était en réalité une manière d'être au monde, qui se combinait avec des savoir-faire techniques, agronomique, botanique, éthologique très élaborés. Parlez-nous de leur organisation...L'habitat est dispersé, donc il n'y a pas à proprement parler de village ». Il n'y a pas de chef, pas d'Etat, pas de spécialistes des rituels. Chacun est capable de parler avec les non-humains, il n'existe ni divinité, ni culte particulier. Ces groupes ne possèdent en fait aucun des organes permettant de structurer normalement » les sociétés. Qu'est-ce qui les fait donc tenir ensemble ? Leur lien avec la nature ! Le fait que leur vie sociale s'étend bien au-delà de la communauté des humains compense l'absence d'institutions sociales. A la rencontre d'un peuple d’Amazonie à la langue unique Quel était leur rapport au travail ?J'ai fait une enquête minutieuse sur ce que les Achuar mangeaient, et sur le temps qu'ils consacraient à chacune de leurs activités. Ils travaillaient environ trois heures par jour, et cela suffisait pour assurer une production remarquable, tant en quantité en calories qu'en qualité en terme d'équilibre alimentaire. On est bien au-delà des prescriptions de la FAO ! L'usage qu'ils faisaient de leur environnement est extrêmement efficace, et ce dernier, c'est vrai, est naturellement productif, avec son abondance de poisson, de gibier, d'insectes, auxquels s'ajoutent les plantes cultivées – entre quarante et cinquante espèces différentes. Mais leur façon de composer le monde n'est pas pour rien dans cet équilibre. Séparer l'homme et la nature, comme nous le faisons en Occident, a transformé cette nature en ressources », soumises au contrôle des hommes. Conséquence positive le monde devient un champ de phénomènes qu'on peut étudier, la science émerge. Mais la nature transformée en ressources » devient muette, inanimée », on peut l'utiliser comme bon nous semble, au détriment des autres espèces et, à terme, des humains. Dès le départ, les conditions sont donc réunies pour une dévastation de la planète. Philippe Descola à l'époque où il étudiait les Achuar, entre 1976 et 1979. Successeur de Claude Levi-Strauss, il est titulaire d'une chaire d'anthropologie de la nature au Collège de France. © DR “Une bonne politique écologique se pratique d’abord à l’échelle locale” Sur quels principes efficaces peut-on fonder une politique écologique ?Une bonne politique écologique se pratique d'abord à l'échelle locale – celle du quartier, du village, de collectivités qui décident de maîtriser la gestion des ressources communes, l'eau, l'air, l'énergie. C'est l'encouragement de ces politiques qui permettra d'aller vers un mieux vivre moins destructeur pour l'environnement. Reste que, jusqu'à maintenant, dans les rapports entre humains et non-humains, ce sont toujours les humains qui produisent les normes. Nous aurons accompli un grand pas le jour où nous donnerons des droits non plus seulement aux humains mais à des écosystèmes, c'est-à-dire à des collectifs incluant humains et non-humains, donc à des rapports et plus seulement à des êtres. Ce serait une révolution...Cela suppose en effet un bouleversement des concepts avec lesquels nous pensons la vie politique, la souveraineté, l'Etat, le territoire. Les humains font partie d'écosystèmes multiples, car la planète est partout anthropisée, et les relations qu'ils entretiennent avec chacun de ces milieux sont elles-mêmes multiples, certaines positives, d'autres destructrices. Donner un statut juridique à la dynamique d'un écosystème ferait que les humains ne posséderaient » plus la nature, ils seraient possédés par elle. La situation est devenue suffisamment dramatique pour qu'on lui prête un peu d'intérêt... Pour commencer, on pourrait enseigner l'écologie – la science des interactions entre les organismes dans un milieu – dans le secondaire, pour que chacun entrevoie les conséquences de ses actions sur l'environnement. Au fond, votre parcours, après vous avoir éloigné du militantisme de votre jeunesse, vous a ramené au cœur des enjeux politiques contemporains...J'en suis ravi, car ma génération était très marquée par l'engagement. Je suis resté longtemps frustré de ne pas pouvoir imaginer une alternative au système dans lequel nous vivons, qui me paraît inique à bien des égards. C'est en me rendant compte que la question des non-humains est une question politique au premier chef et qu'en introduisant les non-humains dans le collectif humain on peut modifier la façon dont nous pensons la politique dans son ensemble que j'ai modifié mon regard. J'entends déjà les rires On ne va tout de même pas faire siéger des singes au Parlement ? » Mais il ne s'agit pas de cela. Il nous faut simplement concevoir des collectifs dans lesquels les non-humains ne seraient plus exclus. Reconceptualiser le social et le politique est indispensable pour y parvenir. C'est un des projets dans lesquels je souhaite m'engager. Au final, ce pas de côté » auprès des Achuar vous a mené loin...On dit toujours la première vertu des philosophes, c'est leur capacité d'étonnement, et c'est vrai. Mais, pour s'étonner des évidences et sortir du sens commun, un gros travail sur soi est nécessaire. Mon expérience auprès des Achuar a eu ceci de miraculeux qu'elle a changé ma façon de composer » le monde – et finalement toute ma vie. A lire La Composition des mondes, de Philippe Descola, entretiens avec Pierre Charbonnier, éd. Flammarion, 384 p., 23 €. Par-delà nature et culture, de Philippe Descola, éd. Gallimard 2005, 640 p., 35,50 €. environnement anthropologie animaux Amazonie Partager Contribuer Sur le même thème Les forêts sont un excellent terrain de jeux pour vos enfants ! Les arbres, les plantes, le bon air… Tout est là pour éveiller leurs sens, et les sensibiliser à certains domaines comme l’écologie, mais aussi pour accroître leur connaissance de la faune et de la flore. Vous avez besoin d’un peu d'aide pour inventer des jeux en forêt ? Voici des propositions qui devraient ravir vos petits, tout en faisant travailler leur mémoire, leur concentration et leur esprit d’équipe. Des jeux pour travailler la concentration et le sens de l’observation 1. La chasse aux trésors de la forêt Rien de tel qu’une forêt aux mille arbres et plantes différents pour se lancer dans une chasse aux trésors de la nature ! Lancez un défi à votre enfant il doit trouver et vous rapporter tout ce que vous avez noté sur une liste. Une fougère, une girolle, un gland, une noisette, un escargot… Ce jeu est idéal pour travailler la concentration et le sens de l’observation. De plus, c’est un bon moyen pour donner à votre petit une petite leçon de botanique. 2. Le colin-maillard des arbres Vous bandez les yeux de votre enfant, et il est prêt à jouer ! Cette fois, il ne s’agit pas de reconnaître ses petits camarades, mais les arbres. Vous le guidez jusqu’à un arbre. Il le touche, le sent, remarque les aspérités, la matière de l’écorce, etc. Puis vous le ramenez à son point de départ. Il doit ensuite retrouver l’arbre mystère. Des jeux pour exercer la mémoire 3. L’école des champignons Si vous êtes un féru de la chasse aux champignons, vous risquez de prendre beaucoup de plaisir à jouer à ce jeu avec votre enfant. En réalité, il s’agit de lui apprendre à reconnaître les champignons. Si vous n’êtes pas un connaisseur des cèpes et autres trompettes de la mort, des livres et des guides, comme le Larousse des champignons, peuvent vous aider. Vous vous promenez en famille, et repérez les champignons. À vous d’apprendre à votre bambin lesquels sont comestibles, lesquels sont dangereux, leurs noms, leurs apparences. C’est un excellent jeu pour la mémoire, mais c’est aussi une leçon qui pourra s’avérer utile dans sa vie future. Mais attention, ne cueillez que les champignons dont vous êtes sûrs qu’ils sont bons pour la consommation, et, en cas de doute, demandez conseil à un pharmacien. Bon à savoirLes courses folles dans les bois peuvent faire chuter votre enfant, et malheureusement entraîner des blessures. Pensez à souscrire à une assurance scolaire et extrascolaire pour protéger votre bambin dans ses activités, même en dehors de l’école. 4. Le mémory des bois C’est l’heure de la pause dans votre balade forestière ! En plus de préparer le pique-nique que vos enfants vous réclament depuis un certain temps, vous pouvez organiser un nouveau jeu. Récoltez une dizaine d’objets de la forêt branche, pierre, feuille de chêne, châtaigne… Vos enfants ont une minute pour les observer, puis vous les recouvrez avec un drap. Ils ont une minute pour vous énoncer tout ce que vous avez caché. Un jeu parfait pour exercer leur mémoire d’éléphant ! Des jeux pour développer l’esprit d’équipe 5. L’édification d’une cabane Quoi de mieux qu’un chantier miniature en bois pour apprendre aux enfants à travailler ensemble ? Lancez-vous dans la construction d’une cabane. Vous êtes le chef d’équipe de cette activité et vous répartissez les tâches vous évitez ainsi les disputes certains vont chercher du bois pour les murs, d’autres des fougères pour le toit. Vous aidez les plus grands à lier les branches entre elles avec de la ficelle, pendant que les plus petits recherchent des petites bûches pour faire des sièges. En voici un très bel exemple ! 6. Les feuilles jumelles Pour ce jeu, il faut être un nombre pair. Vous choisissez des feuilles d’arbres différents. Coupez-les en deux. Ensuite, vous séparez les enfants, et leur donnez à tous une moitié de feuille. Le but du jeu est de retrouver sa moitié, celui qui a l’autre partie de la feuille, puis de trouver l’arbre qui correspond. C’est un jeu de vitesse et de cohésion il s’agit de trouver rapidement son partenaire, puis de se mettre d’accord sur l’arbre auquel appartient la feuille. Ils n’ont qu’une seule chance. Bon à savoirGare aux tiques ! Ces vilaines bêtes raffolent des forêts où elles peuvent se cacher avant de se jeter sur le premier petit mollet qui passe. La piqûre de tique peut être dangereuse à cause de la maladie de Lyme qu’elle peut transmettre. Alors, habillez votre enfant avec un pantalon long, même s’il fait chaud et, une fois à la maison, vérifiez sur son corps qu’aucune tique ne s’y soit logée. Des jeux pour sensibiliser à l’écologie7. Les devinettes de la faune Dans les forêts françaises, vous pouvez avoir l’occasion – si vous êtes silencieux et chanceux – de voir des animaux. Biches, cerfs, sangliers, faisans, renards… Mais, même sans les voir, vous pouvez jouer avec vos enfants pour leur faire connaître ces espèces. Pour cela, vous pouvez jouer aux devinettes “Je suis roux et je vis dans un terrier, qui suis-je?”, “J’ai des grands bois et mon cri a un nom particulier, qui suis-je?”. Vous pouvez adapter le niveau de difficulté des questions à l’âge de vos enfants. Vous n’avez pas besoin d’être dans une forêt pour jouer à ce jeu, mais le fait d’être sur le territoire de ces animaux permettra à vos enfants de mieux se rendre compte de l’habitat des bêtes, de leur condition de vie. 8. Les devinettes de la flore Comme pour les animaux, vous pouvez sensibiliser votre enfant à l’écologie en jouant avec lui à reconnaître les plantes et arbres qui peuplent la forêt. Cette activité sera l’occasion de lui apprendre le rôle essentiel des végétaux dans la régulation de notre oxygène. Vous pouvez également apprendre à votre petit les subtilités du monde sylvestre quelles différences entre les bois et la forêt ? Qu’est-ce qu’une clairière ? Un sous-bois ? Une rivière et un ruisseau ? Si c’est lui qui vous écoutera au début, il sera ensuite fier de vous montrer qu’il connaît son affaire. Pour vous aider, vous pouvez vous inspirer du jeu “Mémo Rigolo” qui propose des devinettes sur la nature, les arbres et les plantes. Des jeux pour développer la créativité 9. L’art de la forêt ou Land Art L’art de la forêt, c’est un mélange entre une promenade en forêt et une démarche artistique. Proposez à vos enfants de créer une œuvre d’art une statue, un collage, à une condition pour créer leur artéfact, ils ne devront utiliser que des matières qu’ils trouvent dans la forêt. Les champignons, la mousse, de l’écorce, des pommes de pin… Tout ce qui les inspire est bon à prendre. Ils devront ainsi réfléchir à ce qu’ils veulent créer, mais aussi chercher les meilleurs matériaux. Un exemple d'une Fée Le conteur des bois Une forêt est extrêmement fertile pour l’imagination de votre enfant. C’est l’endroit idéal pour se promener en se racontant des histoires. Alors, en fin de journée quand vous êtes sur le chemin du retour, profitez-en pour lancer un concours d’histoires en famille. Chacun doit raconter un récit à partir d’un élément de la forêt. De cette manière, l’imagination travaille, et les esprits se calment après l’excitation de l’après-midi.

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